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mardi 27 décembre 2011

isotope: definition

En physique nucléaire et en chimie, deux atomes sont dits isotopes si leur noyau a un nombre de protons identique mais un nombre de neutrons différent. Le nombre de protons dans le noyau d'un atome est désigné par le numéro atomique Z, qui identifie l'élément chimique auquel l'atome appartient.
Deux isotopes ont le même nombre Z de protons et appartiennent donc au même élément chimique. Ce qui distingue deux isotopes est leur nombre de masse A différent. Le nombre de masse d'un atome est le nombre de nucléonsprotons et neutrons — que contient le noyau de cet atome ; la différence de nombre de masse entre isotopes provient de la différence du nombre de neutrons N.
Les isotopes sont désignés par leur symbole chimique, complété :

Exemple : \mathrm{{}_Z^AX}, X désignant le symbole chimique
Le carbone 14, noté \mathrm{{}_{\ 6}^{14}C}, et le carbone 12, noté \mathrm{{}_{\ 6}^{12}C}, sont ainsi des isotopes de l'élément carbone. Le numéro atomique est généralement omis, car redondant avec le symbole chimique.
Les isotopes les plus courants de l'hydrogène sont également notés selon ce principe : 2H pour le deutérium et 3H pour le tritium ; l'IUPAC admet toutefois (mais sans le recommander) l'usage respectivement des symboles D et T pour le deutérium et le tritium, en raison de l'effet isotopique marqué de ces isotopes par rapport au protium. On peut également représenter les isotopes par leur nom suivi par leur nombre de masse séparé par un espace (et non un tiret, contrairement à l'anglais) : par exemple, carbone 14, oxygène 18, fer 56, etc.

Propriétés

Les propriétés chimiques des isotopes d'un même élément sont presque identiques car ces isotopes ont le même nombre d'électrons (et de protons). Il existe cependant de légers effets isotopiques sur les vitesses de réaction.
En revanche, comme le noyau ne comporte pas le même nombre de neutrons, la masse des atomes varie. Cette différence de masse atomique permet de séparer les isotopes d'un même élément par spectrométrie de masse ou par centrifugation et ainsi de les distinguer.

Stabilité

Il existe 80 éléments chimiques ayant au moins un isotope stable, de l'hydrogène 1H au plomb 82Pb. Le technétium 43Tc et le prométhium 61Pm n'ont, quant à eux, aucun isotope stable.
Le noyau d'un atome est constitué d'une part de protons qui se repoussent sous l'action de l'interaction électromagnétique (les charges électriques de même nature se repoussent) mais qui s'attirent sous l'action de l'interaction forte, et d'autre part de neutrons qui s'attirent sous l'action de l'interaction forte. Dans un noyau, la stabilité est donc assurée par l'interaction forte, et par les neutrons qui, éloignant les protons les uns des autres, diminuent l'intensité de la répulsion électromagnétique entre les protons, d'où les propriétés suivantes :
Pour ces centaines d'isotopes naturels, les nombres respectifs de protons et de neutrons semblent respecter certaines règles :


2, 8, 20, 28, 50, 82, 126.
Selon les théories actuelles, ces valeurs correspondraient à des noyaux possédant des couches complètes de neutrons ou de protons.


Utilisation ; analyse isotopique

Un exemple très connu de couple d'isotopes est constitué par le carbone : le carbone est présent en grande majorité sous son isotope de poids atomique 12 (le « carbone 12 ») ; d'autre part, on peut trouver en faible quantité l'isotope de poids atomique 14 (le carbone 14), qui est chimiquement strictement équivalent au carbone 12, mais qui est radioactif. En effet, les neutrons supplémentaires du noyau rendent l'atome instable. Il se désintègre en donnant de l'azote et en émettant un rayonnement bêta.
La proportion de l'isotope stable par rapport à l'isotope instable est la même dans l'atmosphère et dans les tissus des êtres vivants mais elle varie régulièrement au cours du temps à la mort de l'individu puisque les échanges sont stoppés. C'est sur cette variation que se base la plus connue des méthodes de datation radioactive par couple d'isotopes, qui est la méthode de datation par le carbone 14. C'est certainement l'application la plus importante du concept d'isotope. Les traceurs isotopiques sont une autre application de ce concept.
Une application majeure est la séparation des isotopes 235U et 238U de l'uranium, aussi appelé enrichissement ; cette séparation est obtenue par diffusion gazeuse ou par centrifugation d'hexafluorure d'uranium UF6.

Séparation des isotopes par centrifugation

La centrifugation est obtenue par une cascade de centrifugeuses qui élèvent petit à petit le taux de U 235 dans le mélange U 235-U 238 qui peut servir pour un enrichissement de 5 % à des applications civiles de fission ou à 90 % pour des applications militaires.
Les centrifugeuses sont des cylindres étroits tournant à vitesse élevée. La force centrifuge est égale à M2.rM est la masse unitaire, ω la vitesse angulaire de rotation et r le rayon du cylindre. Pour éviter une rupture mécanique on choisit r petit et, afin d'avoir une force appréciable, on choisit ω très élevée (la force est proportionnelle au carré de la vitesse de rotation). Le taux d'enrichissement recherché est obtenu en disposant une quantité importante de centrifugeuses en série (des milliers). Ce mode de séparation est utilisé par des industriels canadiens, russes, européens.

radioactivité

jeudi 22 décembre 2011

cancer

Un cancer est une pathologie caractérisée par la présence d'une (ou de plusieurs) tumeur(s) maligne(s) formée(s) à partir de la transformation par mutations et/ou instabilité génétique (anomalies cytogénétiques), d'une cellule initialement normale.
La transformation cellulaire tumorale se traduit notamment par une perte de contrôle du cycle cellulaire, une insensibilité à l'apoptose, des anomalies de la réparation de l'ADN. Les cancers sont alors classés selon le type de la cellule dans laquelle s'est produite la première transformation (lymphomes, carcinomes, sarcomes) ; cette première cellule maligne s'étant ensuite divisée, formant la tumeur primaire constituée de cellules clonales.
Certaines tumeurs primaires peuvent progresser vers un envahissement plus global de l'organisme par échappement de cellules tumorales issues de cette tumeur primaire : on parle alors de métastase.

Prêts

Prêts et garanties bancaires

*Il existe diverses sortes de prêts accordés par les banques. Le montant dépend des ressources de l'emprunteur (loi Neiertz).*

  • Les prêts bancaires*
Les remboursements peuvent être assortis d'intérêts fixes (définitivement calculés pour toute la durée du prêt) ou variables (indexés ou dépendant de variations interbancaires, plafonnés ou non).
Certains prêts dits « à taux zéro » ne sont assortis d'aucun intérêt ; ils sont réservés aux faibles revenus et leur montant est limité.
En général, les échéances de remboursement comprennent capital et intérêts. Il s’agit de prêts amortissables.
Mais, il existe un prêt dont le système est différent : le « prêt in fine » ; pendant la durée du crédit, vous ne remboursez que les intérêts.
Ainsi, le capital reste intact jusqu’au terme du crédit et à l’échéance, vous le remboursez en une seule fois. Ce système présente un intérêt fiscal non négligeable pour les personnes fortement imposées. Pour solder le capital, il est possible de constituer une épargne associée à un produit de placement adossé à une assurance vie. *
  • Les garanties bancaires

*La banque qui vous prête de l’argent peut vous demander plusieurs types de garanties.
Il peut s’agir d’une caution solidaire, soit d’un organisme spécialisé, soit d’une personne de votre entourage qui se portera garante du remboursement dudit prêt.
Mais, elle peut aussi souhaiter avoir une garantie sur un bien immobilier. Cela peut être un privilège de prêteur de deniers, une hypothèque ou les deux.
Ces garanties sont prises pour une durée correspondant à la durée du prêt plus un an. Elles disparaissent alors automatiquement. Si le prêt est remboursé avant l'échéance (en cas de vente, par exemple) il faudra supprimer l’inscription prise au bureau des hypothèques .
Un acte de mainlevée de l'inscription sera établi par le notaire. Les frais de cette hypothèque (qui varient selon les types de prêts) ont baissé de manière très importante. *

Entreprise

Introduction

Qu'est-ce qu'une entreprise

Il n'existe pas de définitions universelle de l'entreprise. Elle dépend de l'approche que l'on choisit. Il existe trois types d'approche :

  • L'approche économique
  • L'approche sociologique
  • L'approche systémique
L’approche économique

Unité de production des Biens et Services


Selon l'approche économique, l'entreprise est une unité de production des biens et services destinée aux marchés de biens de consommation (grand public) et aux marchés de biens de productions (les autres entreprises).

Pour fonctionner, l'entreprise a besoin de flux d'entrées : les inputs (matières premières, marchandises, services, capitaux, travail et surtout informations). L'entreprise transforme ces inputs en outputs (produits finis, marchandises, services, informations). Lors de cette transformation, l'entreprise crée de la richesse (ajout de valeur aux inputs). Cette richesse est appelée valeur ajoutée, elle représente la contribution réelle de l'entreprise à la richesse nationale (P.I.B.).
La conception de la notion de production a fortement évolué. En effet, nous ne sommes plus en situation de pénuries relatives où il suffisait de produire pour vendre. De nos jours, les entreprises essaient de différencier leurs offres et de positionner leurs produits par rapport à ceux des concurrents dans le but d'obtenir un avantage concurrentiel (compétitif).
Qu'est-ce que la différenciation ?

Différencier un produit ou un service consiste à le démarquer de ceux de la concurrence sur la base des quatre « P ».
  • Produit
    • La différenciation par le produit considère ses caractéristiques intrinsèques, à savoir sa composition, sa qualité, son aspect marchand (garanties, assistances, ...).
  • Prix
    • Il existe deux stratégies en matière de différenciation par le prix : soit une stratégie d'écrémage qui consiste à fixer les prix plutôt plus élevés que le concurrent, soit une stratégie de pénétration de marché qui consiste à fixer les prix plutôt moins élevés que le concurrent.
    • Le prix de vente d'un produit est déterminé par quatre facteurs :
      • Coût de reviens.
      • Concurrence.
      • Demande (clients), on prend en compte la notion de prix psychologique.
      • Réglementation en matière de fixation de prix (ex: dans le secteur pétrolier en période de crise).
  • Place (Distribution)
    • Généralement un produit de haute gamme vendu cher est destiné à un réseau de distribution sélectif. Il importe de distinguer canal de distribution, circuit de distribution et réseau de distribution.
      • Un canal de distribution, c'est la voie d'acheminement d'un produit entre deux intermédiaires dans un circuit de distribution.
      • Un circuit de distribution est l'ensemble des canaux de distribution.
      • Un réseau de distribution est l'ensemble des circuits de distribution.
  • Publicité (& Promotion)
    • Ces procédés concernent la communication autour du produit. Un gros budget de communication au lancement d'un produit permet de se démarquer de la concurrence.
    • La publicité consiste à attirer les consommateurs (ou prospects) vers le produit (stratégie « pull »). La publicité joue trois rôles :
      • Rôle cognitif
      • Rôle affectif
      • Rôle conatif
    • La promotion consiste à pousser le produit vers le consommateur (stratégie « push »).
Le dosage et la cohérence des quatre « P » constitue le Marketing-Mix (terme apparu dans les années 80).
Qu'est-ce que le positionnement ?

Le positionnement consiste à positionner le produit, à graver dans l'esprit des consommateurs (ou prospects) une image claire et minutieuse du produit (ou service, entreprise) par rapport à la concurrence.


Unité de répartition des richesses

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L'approche sociologique

Selon l’approche sociologique de l’entreprise, l’entreprise est composée de 3 acteurs principaux :

  • Apporteurs de capitaux
  • Dirigeants
  • Salariés
Ces 3 acteurs ont des objectifs et des stratégies individuelles différentes. En effet, en ce qui concerne les apporteurs de capitaux, leur logique est purement financière, ils recherchent avant tout la rentabilité de leurs pla-cements. Leur but est de garantir leurs gains et si possible les augmenter. Les apporteurs de capitaux sont attirés par des placements de plus en plus rentables. Leur source de pouvoir est le capital. Ils élaborent ainsi une stratégie d’investissement ou alors de retrait (en cas de perte).
En ce qui concerne les dirigeants, leur logique est la maximisation des performances de l’entreprise, éva-luées par la rentabilité économique des capitaux. Leur but consiste à garantir leur place et à élargir leur pouvoir (capital et organisation).
En ce qui concerne les salariés, leur logique est l’épanouissement et la sécurité de l’emploi. Ils ont pour but de garantir leur emploi, si possible en réalisant un travail intéressant dans de bonnes conditions matérielles et psy-chologiques. La source de leur pouvoir est le savoir-faire. Leur stratégie est celle de l’adhésion, c’est-à-dire de l’attrait de la carrière.
Pour que l’entreprise puisse fonctionner, compte-tenu des stratégies individuelles élaborées par les 3 acteurs identifiés, il faut donc un consensus ou compromis organisationnel.
L'approche systémique

Qu'est-ce qu'un système

Un système peut être défini comme un ensemble composé d’éléments en interaction permanente, organisé et ouvert sur son environnement auquel il doit s’adapter en permanence pour sa survie. Envisager une entreprise en tant que système consiste à la considérer comme un ensemble organisé, composé de différentes fonctions, services, individus en permanente interaction, ayant tous des objectifs pouvant être contradictoires.
L’entreprise en tant que système est ouverte sur son environnement externe, source de menaces à appréhender mais aussi d’opportunités à saisir. L’entreprise doit s’y adapter en permanence pour sa survie et son développement. Les composantes de l’environnement sont très diversifiées : technologie, social, culturel, juridique, économique, politique, écologique, concurrence, clients, fournisseurs. L’environnement international prend en compte toutes les composantes précédemment cités au niveau des pays d’importation.
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Pour l’informaticien d’aujourd’hui, cette tendance d’approche de l’entreprise en tant que système s’explique de plus en plus également par le succès rencontré par les progiciels de gestion (ERP : Enterprise Resource Planning) dont le paramétrage et l’implémentation requièrent de bonnes connaissances des pratiques fonctionnelles des services de l’entreprise, les relations entre ces derniers, ainsi qu’avec les clients, les fournisseurs, etc…

Le marché ( Acteurs/ Types )

Les acteurs

Les clients finaux sont les investisseurs institutionnels, ce sont eux qui sont à l'origine de l'essentiel de l'offre et de la demande. N'ayant pas d'accès direct au marché, ils ont recours à des intermédiaires pour trouver une contrepartie. Les intermédiaires auxquels ils ont recours, professionnels du marché sont soit "brokers" ou "courtiers" en français , soit "dealers", soit le plus souvent les deux. Les brokers n'agissent qu'en tant qu'intermédiaires: ils mettent en relation les acheteurs et les vendeurs et se font payer ce service par des commissions, mais ne prennent pas de position pour leur propre compte. Les dealers négocient pour leur propre compte et animent le marché en intercalant des offres entre les prix demandés par les acheteurs et les vendeurs (réduction des "spreads") . Ce sont en fait souvent les dealers qui négocient généralement directement avec les clients finaux, puis revendent leur position sur le marché interbancaire, éventuellement par l'intermédiaire d'un broker.

Fonctions du marché


Le marché, c'est le lieu où se rencontrent l'offre et la demande d'un certain bien. On distingue généralement le marché des capitaux, où se négocie les outils de financement à long terme, du marché monétaire qui concerne le financement à court terme. Les principales fonctions d'un marché sont:


  • La transmission des ordres: un ordre annonce une intention d'acheter ou de vendre
  • L'exécution des ordres c'est-à-dire leur transformation en transactions (ou trades, contrats, deals, opérations...)
  • La diffusion de l'information
    • macro economique: prix acheteurs / vendeurs offerts par les participants (bid/offer) et profondeur du marché (quantité d'actifs disponibles à un prix donné)
    • micro-économique: prix volumes des transactions réalisées.
On distingue 2 types de marché, suivant comment interagissent les participants: les marché organisés et les marché de gré à gré.

Marché organisé


Sur un marché organisé, l'interaction est multi-latérale et centralisée dans un carnet d'ordres. Le coeur du marché est un algorithme qui matche les ordres en fonction de règles de priorité. Il n'y a pas à proprement parler de négociation puisque les participants communiquent leurs ordres de façon anonyme. Les prix sont déterminés en fonction des ordres entrés: on dit que "les prix suivent les ordres". Le marché fonctionne généralement en continu, et toute l'information disponible est accessible simultanément par tous les participants: le marché est transparent. Tous les acteurs n'ont pas accès à ce type de marché: seuls participent à la négociation les intermédiaires agréés, qui sont par exemple en France les "sociétés de Bourse" pour le marché des titres. Ces sociétés de Bourse jouent donc le rôle de courtiers pour les clients finaux.

Après la négociation , tous les ordres sont transmis à une chambre de compensation garante de la bonne fin des transactions.
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Marché de gré à gré


Sur un marché de gré à gré, (OTC, "Over The Counter") en anglais) l'interaction est bilatérale. Les participants font des offres de prix (cotations) et les trades se font si un vendeur trouve un acheteur au prix proposé: ont dit que "les ordres suivent les prix". Le marché est généralement segmenté:

  • sur le segment "client-dealer", les clients institutionnels ou corporates négocient avec les professionnels, les "dealers". Ceux-ci jouent aussi un rôle d'animation en affichant en permanence des prix pour faciliter les transactions: fonction de "market maker" ou "teneur de marché"
  • les dealers revendent leurs positions sur le segment "inter-dealer", éventuellement par l'intermédiaire d'un broker.
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Les marchés de gré à gré connaissent un important bouleversement avec la diffusion de plus en plus importante des systèmes de négociation électroniques

Mathématiques

Three Laws of Motion

I. Every object in a state of uniform motion tends to remain in that state of motion unless an external force is applied to it. 

II. The relationship between an object's mass m, its acceleration a, and the applied force F is F = ma. Acceleration and force are vectors (as indicated by their symbols being displayed in slant bold font); in this law the direction of the force vector is the same as the direction of the acceleration vector.  

 III. For every action there is an equal and opposite reaction.

jeudi 15 décembre 2011

Séparation des isotopes de l'hydrogène

Dans l'eau pure naturelle, il existe différents types de molécules ayant pour formules H2O , D2O (moins que 0,016%) etc... une grande quantité d'eau naturelle soumise à une électroryse prolongée
sera enrichie progressivement en eau lourde D2o car les molécules
H2O, plus légères et par conséquent plus mobile que les autres, sont les premières à se décomposer.
si on poursuit l' opération jusqu'à réduire le volume au millionnième de sa valeur initiale, on obtient de leau contenant environ 99% d'eau lourde D2O. Celle ci est employée pour ralentir les neutrons dans les réacteurs nucléaires ; sa réduction permet d'obtenir du deutérium, utilisé dans
les réactions de fusion

séparation des isotopes

On ne peut pas séparer les isotopes d'un méme élément par des procédés chimiques car leurs atomes possèdent le méme nombre d'éléctrons autour de leurs noyaux et ont par conséquent les mémes propriétés chimiques. les techniques de séparation sont alors basées sur les différences des propriétés physiques liées aux masses atomiques ( densité, masse volumique...). la séparation des isotopes reste difficile et couteuse car leurs masses atomiques sont très voisines.
Nous indiquons dans ce qui suit les principes de deux méthodes de séparation de isotopes.

lsotopes

on connaît dans la nature 325 nucléides naturels arors qu'il n'existe dans la nature que 92 éléments. A un méme élément peuvent  donc correspondre plusieurs nucléides différents appelés isotopes ; ils ont tous le même nombre Z de protons (même nombre de charge) ,mais de nombre de neutrons différents. Leurs nornbres de rnasse A = Z + N sont donc différents.
La plupart des éléments naturels sont constitués d'un mélange de plusieurs isotopes, dans des proportions invariabres d'un échantillon à l'autre.

Représentation d'un nucléid

les nombres Z et A permettent de caractériser parfaitement le noyau et on appelle nucléide l'ensemble des noyaux possédant le méme nombre de charge Z et le méme nombre de rnase A.
On représente un nucléide par le symbole X de l'élément en inscrivant à gauche en bas son nornbre de charge Z,en haut son nombre de masse A

Nombre de charge et nombre de masse

L'atome étant électriquement neutre, le nornbre de protons,qu'il y a dans le noyau est égal au nombre des électrons qui gravitent autour de ce noyau. Ce nombre commun , Z , carastérise l'élément considéré et est appelé son nombre de charge ou numéro atomique.
Si N est le nombre de neutrons qu'il y a dans le noyau d'un atome, le nombre de nucléons A : Z + N est appelé nombre de masse, il est numériquement égal à la masse du noyau, exprimée en u.m.a. car la masse d'un proton, pratiquement égale à celle d'une neutron,vaut environ une unitè de masse atomique

Constitution du noyau.


Le noyau est constitué essentiellement de deux sortes de particules appelées nucléons : les protons et les neutrons.
a) Le proton a été découvert par Rutherford en 1910 ; il a une masse mp = 1,67. 10-27 kg (soit environ 1,00728 u.m.a. avec 1 u.m.a = 10-3 kg/N.  et porte une charge électrique positive égale en valeur absolue
à celle de l'électron (q= 1,602. 10-19 Coulomb).
b) Le neutron a été découvert par Chadwick en 1932 ; il est électriquement neutre et a pour masse mn = 1,00867 u.m.a.
La masse d'un électron étant négligeable devant celle d'un proton ou d'un neutron, la masse du noyau est pratiquement égale à celle de tout l'atome.

mercredi 14 décembre 2011

Le noyau / Expérience de Rutherford

Le noyau / Expérience de Rutherford
En bombardant une feuille d'or d'épaisseur 0,6 micromètre par des particules α  (chargées positivement) émises par le radium, Rutherford a constaté que la plupart de ces particules traversent le métal sans subir de déviation et ne rencontrent aucun obstacle sur leur chemin. ll en a déduit que la matière a une structure lacunaire.
Ouelques rares particules subissent une forte répulsion due à I'existence d'une très dense chargée positivement: c'est le noyau de I'atome.
Cette expérience a également permis à Rutherford de déterminer le diamètre moyen du noyau (de l'ordre de
1O-5 Â ) et celui de l'atome (de l'ordre de l'Angstrôm).Si on représente le noyau par une sphère de rayon 1 cm, l'atome serait représenté par une sphèrg de rayon 100m.
La.mesure de la déviation subie par une particule c a permis de trouver que la charge q du noyau est toujours égale, en valeur absolue, à un multiple entier Z de celle de l'électron : q = Z lel.
..........................................

Les particules alpha sont émises par des noyaux radioactifs comme l'uranium ou le radium par l'intermédiaire d'un processus nommé désintégration alpha. Ce processus laisse parfois le noyau dans un état excité ; l'émission d'un rayon gamma permet au noyau d'évacuer cet excès d'énergie et de retourner à l'état fondamental. Au contraire de la désintégration bêta, la désintégration alpha est soumise à la force nucléaire forte et est caractéristique des noyaux lourds (masse atomique > 200). Dans le cadre de la mécanique classique, les particules alpha ne possèdent pas assez d'énergie pour échapper à l'attraction du noyau mais l'effet tunnel leur permet de le faire. Lorsqu'une particule alpha est émise, la masse atomique d'un élément diminue d'environ 4,0015 unités de masse atomique du fait de la perte de quatre nucléons. Ayant perdu deux protons, l'atome considéré voit son nombre atomique diminuer de deux, se transformant en un nouvel élément. Un exemple est la transformation du radium en gaz radon par désintégration alpha.

L'énergie d'une particule alpha est variable, les plus gros noyaux émettant des particules de plus haute énergie, mais la plupart des particules alpha possèdent une énergie comprise entre 3 et 7 MeV. Ceci représente une quantité d'énergie relativement élevée pour une seule particule, mais leur masse importante implique que les particules alpha ont une vitesse plus faible (typiquement, une énergie cinétique de 5 MeV donne une vitesse de 15 000 km/s pour la particule) que les autres types de radiations courantes (particules bêta, rayonnement gamma, neutrons, etc.). Du fait de leur masse et de leur charge importante, les particules alpha sont facilement absorbées par la matière et ne peuvent parcourir que quelques centimètres dans l'air. Elles peuvent être arrêtées par une feuille de papier ou par la partie externe de la peau et ne sont donc en général pas dangereuses pour la santé sauf si la source est inhalée ou ingérée. Par contre, si une source de rayonnement alpha pénètre dans le corps humain elle est la forme de radiation la plus dangereuse; car c'est la plus ionisante et des doses suffisamment fortes peuvent provoquer tous les symptômes d'empoisonnement radioactif. On estime que les dommages causés aux chromosomes par les particules alpha sont environ 100 fois plus importants que ceux provoqués par une autre radiation en quantité équivalente. Le polonium 210, émetteur de particules alpha, est suspecté de jouer un rôle dans les cancers du poumon et de la vessie liés au tabac.



Caractéristiques de l'électron

 Caractéristiques de l'électron
En étudiant la déviation d'un faisceau d'électrons dans un champ magnétique et dans un champ électrique, J-J-Thomson a mesuré en l897 la charge massique de l'électron {le quotient e/m de la charge par la masse )
ll a trouvé que la valeur numérique de ce quotient est indépendante de la nature du corps d'où l'électron est arraché ; il en déduit que l'électron est un constituant universel de la matière.
 Ouelques années plus tard, Millikan a mesuré la charge e de l'électron et a trouvé e = - 1,602.10-19 Coulomb. C'est la plus petite charge  qui puisse exister et on l'appelle charge élémentaire.
Connaissant la valeur de e/m. , on a ensuite calculé la masse de l'électron : m - 0,911.10-30 Kg

dimanche 11 décembre 2011

Existence des électrons dans la matière

 Existence des électrons dans la matière
a) Decharge électrique dans un gaz
On utilise un tube de verre muni de deux électrodes métalliques A et C et dans lequel règne un vide relatif, (la pression du gaz résiduel est de l'ordre de 10-2 mm de mercure). Si on établit entre A et C une différence de potentiel continue Va - Vc = 10 000 volts, on constate qu'une trace lumineuse apparait sur un écran placé à l'intérieur du tube et qu'en face de la cathode c, le verre émet une lumière Verdâtre. Cela est dû à l'émission par la cathode d'un faisceau de particules invisibles dont le choc sur le verre et sur l'écran provoque une émission de lumière.

b) Effet photoélectrique
si on éclaire, par une lumière riche en radiations ultra-violettes, une lame de zinc fixée au plateau d'un électroscope chargé négativement, on constate que l'électroscope se decharge : les radiations lumineuses ont
arraché des électrons à la lame de zinc.
Ce phénomène est général: tout métal éclairé par une lumière convenablement choisie émet des électrons : c'est l'effet photoélectrique.
c) Effet thermoélectronique

On utilise un tube de verre où règne un vide très poussé. ll contient une plaque métallique P et un filament F qu'une tension de 6 volts suffit à porter à l'incandescence.
Lorqu'on ferme le circuit de chauffage du filament, on constate,
pour Vp - VF supérieur a 0 , que l'écran devient luminescent en son centre O
Le filament porté à l'incandescence émet des électrons : ce phénomène d'extraction d'électrons à un métal par chauffage est appelé " effet thermoélectronique "

Dans le champ électrique régnant entre F et P, ces électrons sont accélérés vers la plaque qu'ils traversent par le trou S; ils viennent ensuite bombarder l'écran en O où apparaît une tâche lumineuse appelée spot.

Evolution de la théorie atomique


Evolution de la théorie atomique
Depuis l'antiquité,les philosophes grecs ont tenté de trouver une
explication simple à la complexité de la matière qui les entoure. Deux
hypothèses tout à fait contradictoires ont prédominé : celle de Démocrite
et celle d'Aristote.
Pour le premier, la matière a une structure discontinue et est consti.
tuée de très petites particules insécables: les atomes.
Pour le deuxième, la matière a au contraire une structure continue.
et est divisibles à l'infini ; elle est formée d'un mélange, dans des proportions variables d'un corps à un autre, de quatre éléments : l'air, l'eau, la terre et le feu.
c'est la théorie de la continuité d'Aristote,soutenue par l'observation quotidienne, qui était admise à l'époque et qui règna d'ailleurs iusqu'au XIXè siècle.
En 1803,l'anglais Dalton reprit la théorie atomique et,pour interpréter la loi de Lavoisier relative à la conservation de la masse au cours d'une réaction chimique, écrivit :
" La matière est formée d'atomes très petits, si petits d'ailleurs qu'il ne sera jamais possible de déterminer leurs masses. Les atomes sont insécables, ne pouvant être ni créés, ni détruits. Les atomes des divers éléments possèdent des propriétés et des masses variables tandis que ceux d'un élément donné sont identiques entre eux. Lors d'une réaction chimique, le nombre des atomes ne varie pas: La masse totale des corps qui participent à la réaction demeure donc constante"
Jusqu'à la fin du XIXè siècle, le nombre de ceux qui soutenaient cette théorie atomique était encore limité.C'est ainsi que le chimiste français Sainte Claire Deville écrivit en 1880 :
" Je n'admets ni les atomes, ni les molécules, ni les forces, ni les états particuliers de la matière, refusant absolument de croire à ce que je ne puis ni voir ni même imaginer "
Grâce aux progrès réalisés dans te domaine de la recherche scientifique, l'existence de l'atome s'est par la suite imposée et est devenue indiscutable. On est même allé plus loin, l'atome n'est plus insécable mais
constitue tout un monde extrêmement complexe qui ne cesse iusqu'à nos jours d'intriguer les chercheurs.